Cette montagne russe 100 % londonienne va débarquer au cœur de la Gaule

5 minutes
Le tonnerre gronde sur la Gaule ! De nouvelles zones, une montagne russe 100 % immersive et un hôtel quatre étoiles : le Parc Astérix s’offre une métamorphose XXL pour séduire encore plus de visiteurs d’ici 2030.
© Parcs & Loisirs - Cette montagne russe 100 % londonienne va débarquer au cœur de la Gaule

Parc Astérix : 250 millions d’euros pour se réinventer d’ici 2028

Le Parc Astérix ne cache plus ses ambitions : devenir une destination de court séjour qui rivalise avec les plus grands parcs du continent. Avec déjà 2,9 millions de visiteurs en 2025, les irréductibles Gaulois comptent bien poursuivre leur ascension.
Delphine Pons, directrice générale du parc, a annoncé un plan d’investissement colossal de 250 millions d’euros d’ici 2030. L’objectif ? Rénover les zones vieillissantes, créer de nouvelles expériences immersives et allonger la durée de visite grâce à de nouveaux hôtels et attractions couvertes.

Une façon aussi de rendre le parc moins dépendant de la météo : car on ne va pas affronter la pluie juste pour croiser Obélix, n’est-ce pas ?

2028 : bienvenue à Londinium, la nouvelle folie du parc

C’est la nouveauté qui fait déjà parler : une immense zone couverte sur le thème de Londres version gauloise. Oui, vous avez bien lu. La zone « Londinium » remplacera les actuelles Rues de Paris et du Moyen-Âge, un espace jugé déconnecté de l’univers d’Astérix.

Ici, on croisera des cabanes rouges de téléphone, bus à impériale et pubs anglais revisités façon potion magique. Une partie évoquera Piccadilly Circus et ses écrans géants, l’autre s’inspirera du célèbre marché de Camden.

Et parce qu’un parc ne se résume pas à des décors : deux nouvelles attractions viendront y prendre place.

  • Un parcours interactif où l’on devra viser des cibles avec une gourde de potion magique (oui, vraiment) ;
  • Un story coaster 100 % indoor, capable d’avancer, reculer et même de faire tourner les wagons, le tout synchronisé avec les décors et la bande-son.

Un mélange d’humour, de technologie et de sensations. Et franchement, voir Astérix se perdre dans le brouillard londonien, on a envie de payer notre ticket tout de suite.

2027 : direction la Grèce antique et l’hôtel L’Odyssée

Avant même Londinium, c’est la presqu’île grecque de Symi qui fera son apparition. Une zone colorée inspirée des maisons méditerranéennes, avec un gigantesque restaurant de 450 places et deux nouvelles attractions pour les enfants : des tours de chute miniatures et un manège maritime autour d’un phare.

Les amateurs de gastronomie y trouveront une cuisine méditerranéenne immersive (on parie déjà sur la salade grecque à la sauce ambroisie).

Et ce n’est pas tout : le parc accueillera un tout nouvel hôtel quatre étoiles, L’Odyssée, imaginé comme un refuge pour marchands au milieu du désert. Ses 300 chambres seront réparties autour d’un jardin central, avec des décors inspirés de l’Égypte, de la Perse ou encore de la Mésopotamie. Deux restaurants, un bar et même un centre de séminaires compléteront l’ensemble.
Bref, l’idée est claire : faire du séjour au Parc Astérix une vraie petite escapade.

2026 : la zone égyptienne s’agrandit

Les fans de Numérobis vont être ravis : dès 2026, la zone égyptienne sera agrandie.
Les attractions emblématiques comme l’Oxygénarium et les chaises volantes y seront entièrement rethématisées. Le restaurant du Cirque deviendra « Les Comptoirs d’Epidemaïs », un lieu plus cohérent avec l’univers antique.

L’objectif ? Créer une expérience fluide, où chaque zone raconte une histoire. Parce qu’entre un menhir et une pyramide, il faut bien un fil conducteur.

Des travaux… mais aussi des ambitions de long terme

En parallèle, le parc veut continuer d’allonger sa saison : ouverture prolongée à l’automne, Halloween renforcé avec de nouvelles maisons hantées, et transformation du théâtre en patinoire couverte l’hiver.

Mais tout n’est pas parfait : l’accessibilité reste un vrai casse-tête.
Aujourd’hui, le site n’est accessible qu’en voiture, taxi ou via une navette depuis Roissy. La direction étudie la création de nouvelles liaisons vers Saint-Denis – Pleyel ou Orry-la-Ville, mais rien n’est encore acté. Pas sûr que Panoramix puisse régler ça avec une simple potion !

Une croissance qui force le respect

Depuis 2014, le Parc Astérix a vu sa fréquentation bondir de 60 %. Les hôtels affichent un taux de remplissage de 92 %, et la direction réfléchit déjà à un cinquième établissement, voire à une offre encore plus haut de gamme.

Le parc ne peut pas pousser les murs — il est entouré d’une zone protégée — mais il reste ingénieux : une partie des parkings pourrait être transformée pour accueillir de nouvelles attractions dans les années à venir.
Une preuve que les Gaulois ont encore de la ressource : quand on ne peut pas agrandir, on optimise !

En résumé : la Gaule prépare son grand réveil

  • 250 millions d’euros d’investissements d’ici 2030 ;
  • Une zone britannique couverte « Londinium » prévue pour 2028 ;
  • Une presqu’île grecque et l’hôtel L’Odyssée dès 2027 ;
  • Extension égyptienne et nouvelles attractions en 2026 ;
  • Et toujours plus d’événements saisonniers pour prolonger la magie.

Alors, prêts à embarquer pour un tour de manège entre Big Ben, Cléopâtre et les Jeux Olympiques d’Odus ?
Une chose est sûre : le Parc Astérix n’a pas dit son dernier mot. Et les Gaulois non plus.

Résumer ou partager cet article

Laissez le premier commentaire

Recevez nos articles et conseils directement par email