Une tradition chocolatière depuis le XVIIIe siècle #
Originellement une officine d’apothicaire, son fondateur, François Pailhasson, a commencé par transformer le cacao en une pâte fortifiante. À cette époque, le chocolat était reconnu pour ses vertus stimulantes et thérapeutiques.
Avec le temps, le chocolat a transcendé son statut de simple remède pour devenir une friandise prisée dans les cercles aristocratiques. La chocolaterie Pailhasson a su évoluer avec son temps, en adaptant sa production tout en préservant l’excellence de ses matières premières.
De fournisseur d’aristocrates à fournisseur du Vatican #
Au XIXe siècle, la renommée de la chocolaterie franchit les frontières des Pyrénées. Elle devient le fournisseur officiel de l’Impératrice Eugénie et même du Vatican sous le règne du Pape Léon XIII. Ce dernier, séduit par la qualité des chocolats Pailhasson, en fait son fournisseur attitré.
Malgré un marché en constante évolution, la chocolaterie est restée une entreprise familiale, transmise de génération en génération. Chaque héritier a apporté son savoir-faire pour perfectionner les techniques et affiner les recettes.
Une fermeture évitée de justesse et une renaissance #
En 2010, la chocolaterie Pailhasson a failli fermer ses portes définitivement, en raison de l’absence de repreneur. Cependant, un passionné du patrimoine artisanal, Claude Camps, a repris la marque, sauvant ainsi près de trois siècles d’histoire chocolatière.
Relancée à Ibos après des inondations dévastatrices, la chocolaterie a su renaître de ses cendres. Sous la nouvelle direction, elle continue de produire des chocolats traditionnels tout en innovant avec de nouvelles créations, telles que des tablettes et des croustillants.
- La chocolaterie Pailhasson a été fondée en 1729.
- Elle a été le fournisseur de l’Impératrice Eugénie et du Vatican.
- En 2010, elle a failli fermer avant d’être rachetée par Claude Camps.
- Aujourd’hui, elle innove tout en préservant son héritage.
FAQ:
- Quand la chocolaterie Pailhasson a-t-elle été fondée ?La chocolaterie Pailhasson a été fondée en 1729 à Lourdes.
- Quels étaient les clients célèbres de la chocolaterie ?La chocolaterie a fourni l’Impératrice Eugénie et le Vatican.
- La chocolaterie a-t-elle toujours été une entreprise familiale ?Oui, jusqu’à sa fermeture temporaire en 2010, elle était transmise de génération en génération.
- Qui a sauvé la chocolaterie de la fermeture ?Claude Camps a racheté et relancé la chocolaterie en 2010.
- La chocolaterie produit-elle encore du chocolat aujourd’hui ?Oui, la chocolaterie continue de produire du chocolat à Ibos selon des méthodes traditionnelles.
Je suis toujours sceptique quand les entreprises parlent de « tradition » et « innovation » dans la même phrase. Comment assurez-vous l’équilibre entre les deux ?
Quels sont les défis principaux pour une chocolaterie ancienne dans le marché moderne ? J’imagine que la concurrence est rude avec les grandes marques industrielles.
J’espère qu’ils prennent aussi des mesures pour être écologiquement responsables, surtout avec un si riche héritage à préserver.
Incroyable qu’une petite chocolaterie de Lourdes ait pu devenir fournisseur du Vatican !
Une entreprise qui traverse les siècles avec une telle histoire mérite toute notre admiration. Longue vie à la chocolaterie Pailhasson !
Le fait que cette chocolaterie ait servi l’Impératrice et même le Vatican montre bien leur niveau d’excellence. J’ai hâte de goûter leurs créations !
Je suis allergique aux noix, est-ce que vous proposez des options sans allergènes ?
J’ai entendu dire que leurs chocolats sont très chers. Est-ce que le prix vaut vraiment la qualité ?
Avez-vous des visites guidées de la chocolaterie ? Ma famille et moi serions très intéressés !
Je suis passé devant leur boutique à Ibos la semaine dernière, l’odeur seule valait le détour !
Est-ce que le chocolat est vraiment aussi bon qu’on le dit? J’ai parfois l’impression que c’est plus la tradition qui vend que la qualité réelle du produit…
Je me demande si le chocolat fourni au Vatican avait une recette spéciale ou si c’était le même que celui vendu au public. Quelqu’un sait ?